Comment réussir ses photos par temps ensoleillé

La Ciotat, Cassis, Bandol, tous ces noms raisonnent dans ma tête comme de magnifiques endroits où il fait bon vivre, où les gens ont l’air de prendre la vie un peu moins au sérieux que ceux vivant dans les grandes agglomérations. Le climat chaud et ensoleillé incite également à la bonne humeur.

Je n’ai eu que très peu de temps ce matin en quittant mon hôtel pour faire une courte ballade dans le vieux port de Marseille muni de mon appareil photo et de mes deux optiques indispensables à la photo de paysage : un 14-24mm ainsi qu’un 24-70mm.

Par très beau temps, il existe certaines règles à respecter pour réussir ses photos. En effet, une lumière trop vive délave les couleurs comme par exemple le bleu du ciel. Une lumière trop forte et trop directe durcit les ombres. Il est donc indispensable de se munir d’un filtre polarisant afin de redonner au ciel et aux autres élements du paysage leurs vraies couleurs.

Personnellement, j’aime les contrastes et les couleurs vives quand les scènes que je photographie s’y prêtent. J’utilise Lightroom afin de renforcer les teintes et contrastes. Pour les couleurs, l’option Vibrance ne sature que les parties de la photo qui en ont réellement besoin (contrairement à l’option « Saturation » – que je n’utilise personnellement jamais- qui est une saturation globale de la photo).

L’option « Clarté » est également très pratique car elle renforce le contraste là où il fait défaut, la photo semble plus nette alors que ce n’est que l’amélioration du contraste qui donne cet effet.

Par très beau temps, il faut impérativement se mettre dos au soleil afin d’éviter les contre-jours. Cette règle est extrêmement importante.

Idéalement les horaires pour photographier sont très tôt le matin au lever du soleil ou juste après. La fin d’après-midi est également un moment idéal ainsi que le crépuscule juste avant la tombée de la nuit.

Ces photos ont cependant été prises vers 10h00 ce matin, donc bien avant la lumière verticale et directe obtenue aux alentours de midi (et pendant toute l’après-midi), période de temps pendant laquelle je considère qu’il est impossible de prendre de belles photos (en dehors de conditions particulières recherchées par un photographe cherchant à obtenir un effet bien particulier).

Par ailleurs, j’utilise le bouton de correction d’exposition pour corriger les zones « brûlées » ou sur-exposées. Je  réduis d’ 1 à 2 gradations (voire plus si nécessaire) et reprends d’autres clichés jusqu’à l’obtention optimale de l’exposition.  Je vérifie toujours en m’assurant au travers de l’écran d’affichage que toutes les zones blanches ne clignotent plus, ce qui signifie que la photo est bien exposée. D’ailleurs, j’active par défaut cette option (Hautes Lumières) dans le menu affichage de mon appareil Nikon. Cette option existe également dans la plupart des appareils réflex numériques vendus sur le marché.

Et pour finir, je réduis au maximum la sensibilité en travaillant sur des valeurs d’ ISO de l’ordre de 100 ou inférieures (si l’appareil le permet).

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